In the fight against animal suffering, if we really want to help animal beings it is essential to take into account a fundamental distinction between what is done optionally, without vital necessity, and what is done obligatorily, in an inescapable conflict of vital (life or death) interests like the one between an obligate carnivore and its prey.
Tigers cannot survive if they do not capture and eat their prey. It is a biological imperative for their survival and health. Humans are not obligate carnivores. They can survive in full health today without consuming animal beings; it is not a biological imperative for them.
I was present once at a public event for animal rights defenders. A young vegan asked a question timidly: “I am a vegan and an activist defender of animal beings. But I have a chronic condition that requires me to take a drug that contains an animal component. What should I do? “
Most of those present replied, almost unanimously, “Take your medicine. Animal beings as well as human defenders of animal beings need your help. You are not helping them by sacrificing your life. It is a vital necessity for you.”
According to all current scientific knowledge, vaccination saves lives. It is, therefore, a vital necessity. We can hope that one day there will be vaccines that no longer require any animal component. But in the meantime what is urgent is to put an end to the gigantic majority of animal suffering which is unnecessary – hence already completely gratuitous today – before entering the complex and tragic domain of conflicts of vital necessity between sentient beings.
— French version —
Conflits d’intérêt vital
Dans la lutte contre la souffrance animale, si on veut vraiment aider les êtres animaux il est essentiel de tenir compte d’une distinction primordiale entre ce qui se fait facultativement, sans nécessite vitale, et ce qui se fait obligatoirement, dans un conflit de nécessités vitales comme celui entre un carnivore obligatoire et sa proie.
Un tigre ne peut pas survivre s’il ne mange pas sa proie. S’est un impératif biologique pour sa survie et sa santé. Les humains ne sont pas des carnivores obligatoires. Ils peuvent survivre en pleine santé sans consommer les êtres animaux; ça ne leur est pas un impératif biologique.
J’étais présent une fois à un événement publique de défenseurs des êtres animaux. Une jeune végane a posé une question timidement: « Je suis végane et militante défenseure des êtres animaux. Mais j’ai une maladie chronique pour laquelle il faut que je prenne un médicament qui contient une composante d’origine animale. Que dois-je faire? »
On lui a répondu, presque unanimement: « Prend ton médicament. Les êtres animaux ainsi que les défenseurs humains des êtres animaux ont besoin de ta protection. Tu ne les aides pas en sacrifiant ta vie. C’est une nécessité vitale pour toi. »
D’après toutes les connaissances scientifiques actuelles, la vaccination sauve les vies. Il s’agit, donc, de la nécessité vitale. Il est à espérer qu’un jour il y aura les vaccins qui ne nécessitent plus aucune composante d’origine animale. Mais entre temps l’urgence est de mettre fin à cette gigantesque majorité des souffrances animales qui sont inutiles — donc déjà complètement gratuites aujourd’hui — avant de rentrer dans le domaine complexe et tragique des conflits de nécessités vitales entre les êtres sensibles.