L’abattage humanitaire

Brigitte Bourgie m’a posé les questions habituelles, que nous connaissons tous, concernant les abattoirs:

« En tant que scientifique, avez vous des preuves que les cruautés documentées dans les abattoirs sur Youtube ne sont pas des exceptions? Il existe des normes et des reglements humanitaires pour les abattoirs, et les inspecteurs sont là pour assurer qu’ils soient respectés. En plus, les entreprises inistent que c’est à l’avantage de leur production de bien traiter leurs animaux… »

J’avais trop peu de temps pour répondre de façon cohérente. Mais si j’avais eu le temps, ma réplique aurait étée que les preuves sur Youtube sont issues des échantillions aléatoires et clandestins qui ne rencontrent que des horreurs qui sont normalement cachées des yeux du grand public. Les « normes et les reglements » sont loins d’être rigoureux, contrôllés ou respectés. Il faudrait au minimum les renforcer puissament et fiablement avec des lois, de la surveillance èlectronique (disponible au grand public), et des punitions sévères.

Mais même à la limite d’optempération, l’abattage humanitaire est impossible, étant auto-contradictoire, exactement comme le viol humanitaire est impossible et auto-contradictoire — c’est honteux même de le proposer.

Peu importe la rigeur des « normes et des reglements » , on ne peut pas « de façon humanitaire » élever les êtres sensibles en captivité et ensuite les abattre contre leur volonté, pour faire plaisir à nos palais (sous le faux prétexte que c’est nécessaire à notre survie et à notre santé). Le viol, même si les victimes ne sont pas étranglées après, est une aggression et une violence abominable.

Ce n’est pas l’euthanasie qu’on pratique aux abattoirs, pour libérer un être souffrant d’une maladie incurable et insupportable. C’est une violence exactement comme le viol. Cette violance ne se fait pas par nécessité de survie et de santé, comme prétendu, mais pour le plaisir du violeur — le violeur étant, dans le cas de l’abattage, autant le consommateur que l’abatteur (un sal métier, qui attire et cultive les sadiques).

It is the position of the American Dietetic Association that appropriately planned vegetarian diets, including total vegetarian or vegan diets, are healthful, nutritionally adequate, and may provide health benefits in the prevention and treatment of certain diseases. Well-planned vegetarian diets are appropriate for individuals during all stages of the life cycle, including pregnancy, lactation, infancy, childhood, and adolescence, and for athletes.” Craig & Mangels (2009)

Craig, W. J., & Mangels, A. R. (2009). Position of the American Dietetic Association: vegetarian diets. Journal of the American Dietetic Association, 109(7), 1266-1282.

Eisnitz, G. A. (2009). Slaughterhouse: The shocking story of greed, neglect, and inhumane treatment inside the US meat industry. Prometheus Books.

Low, P., Edelman, D., & Koch, C. (2012). The Cambridge declaration on consciousness.

Rollin, B. E. (2009). Ethics and euthanasia. The Canadian Veterinary Journal, 50(10), 1081.

Rowan, A. N. (1999). Cruelty and abuse to animals: A typology. Child abuse, domestic violence, and animal abuse: Linking the circles of compassion for prevention and intervention, ed. FR Ascione & P. Arkow, 328-34.

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