Tuesday, November 25. 2008
Two articles [with which I could hardly agree more!] by France's OA pioneer, H�l�ne Bosc: -- SH
Bosc, H, (2008) [in French]
L�auto-archivage en France�: deux exemples de politiques diff�rentes et leurs r�sultats�
[Self-Archiving in France: Two Different Policies and Their Results]
Liinc em Revista, 4 (2): 196-217�
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ABSTRACT (in English: French abstract below):�In France, the first Institutional Repositories (IRs) were set up in 2002, using the E-Prints software. At the same time, a centralized repository was organized by CNRS, a French multidisciplinary research institute, for the deposit of all French research output. In 2006, most of the French scientific and scholarly research organisations signed a �Protocol of Agreement� to collaborate in the development of this national archive, HAL. Independently, the Ifremer Research Institute launched its own IR (Archimer) in 2005. We have compared the development of HAL and Archimer. Our results show that Ifremer�s policy of self-archiving has resulted in 80% of its research output being made Open Access (OA). In the same time interval, HAL, lacking a self-archiving mandate, had only 10% of its target research output deposited. Ifremer�s specific implementation of its mandate (a staff dedicated to self-archiving) is probably not affordable for most French research institutions but its self-archiving mandate itself is, and Arthur Sale�s comparative studies in Australia have shown that the essential element is the mandate itself. The European Universities Association, mindful of the benefits of mandating OA, has recommended self-archiving mandates for its 791 universities. Self-archiving mandates have already been adopted by 22 universities and research institutions worldwide (including Harvard, Southampton, CERN, and one CNRS research laboratory) as well as 22 research funding agencies (including NIH, ERC, & RCUK). OA maximizes research usage and impact. It is time for each of the universities and research institutions of France to adopt their own OA self-archiving mandates.
Bosc, H. (2008) (preprint; in French)
Le droit des chercheurs � mettre leurs r�sultats de recherche en libre acc�s : appropriation des archives ouvertes par diff�rentes communaut�s dans le monde
[Researchers' Right to Self-Archive Their Articles In Open Access Repositories: Evolving Policy Worldwide]
ABSTRACT (in English: French abstract below): In 2002, a group of researchers, librarians and publishers, launched the Budapest Open Access Initiative (BOAI), formulating the concept of Open Access (OA) as well as the two strategies for achieving it � OA self-archiving (BOAI-1, �Green OA�) and OA publishing (BOAI-2, �Gold OA�). The concept of OA spread rapidly among researchers and research policy-makers, but was at first equated almost completely with Gold OA publishing alone, neglecting Green OA self-archiving, despite the fact that it is Green OA that has the greatest immediate scope for growth. After considerable countervailing effort in the form of strategic analysis, research impact and outcome studies, and the development of technical tools for creating OA archives (or���Institutional Repositories� IRs) and measuring their impact, the importance and power of Green OA has been demonstrated and recognised, and with it has come a growing number of IRs and the adoption of mandatory OA self-archiving policies by universities, research institutions and research funders. In some countries OA self-archiving policies have even been debated and proposed at the governmental level. This strong engagement in Green OA by policy makers has begun to alarm journal publishers, who are now lobbying vigorously against OA, successfully slowing or halting legislation in some cases. It is for this reason that the research community itself � not vulnerable to publisher lobbying as politicians are � is now taking the initiative in OA policy-making, mandating self-archiving at the university level.
L�auto-archivage en France: deux exemples de politiques diff�rentes et leurs r�sultats
R�sum�: Les premi�res archives ouvertes se sont d�velopp�es en France, en 2002 avec le logiciel E-Prints. Dans ce m�me temps une archive centralis�e, � vocation nationale (HAL)1 a �t� mise en place par le CNRS. En 2006, la plupart des institutions de recherche fran�aise ont adh�r� au projet HAL et se sont engag�es � participer au d�veloppement de cette archive en signant un � protocole d�accord �. Presque au m�me moment, en 2005, un organisme de recherche l'Ifremer a mis en place une archive institutionnelle (Archimer)2 ind�pendamment de HAL. Nous avons compar� le d�veloppement de HAL et celui d�Archimer. Les r�sultats montrent que la politique de l�Ifremer permet de mettre en Libre Acc�s (LA) 80% la production � majeure � de l�organisme. HAL qui n�a pas �t� accompagn�e de mesures fortes ne met en LA qu�environ 10% de la production fran�aise. Les moyens mis par l�Ifremer (financement de postes d�di�s � l�autoarchivage) ne peuvent sans doute pas �tre pris par toutes les institutions de recherche fran�aises mais celles-ci peuvent exiger que leurs chercheurs d�posent eux-m�mes leurs documents dans une archive -les �tudes d�Arthur Sale ayant montr� que l�obligation de d�p�t est l��l�ment essentiel de la r�ussite d�une archive. L�Association des Universit�s Europ�ennes (UEA) qui a vu tout l�int�r�t de cette obligation pour le chercheur et pour son organisme, soutient cette d�marche. Cette obligation a d�j� �t� adopt�e par plusieurs institutions de recherche dans le monde (entre autres Harvard, Southampton, le CERN et un laboratoire du CNRS) tout comme 27 fondations qui subventionnent la recherche (parmi lesquelles les NIH, l�ECR, les RCUK, et l'ANR en France). Le Libre Acc�s permet une meilleure utilisation de la recherche et augmente son impact. Les universit�s fran�aises et les organismes de recherche pour tirer profit de tous ces avantages, doivent maintenant obliger le d�p�t de leur production.
Le droit des chercheurs � mettre leurs r�sultats de recherche en libre acc�s : appropriation des archives ouvertes par diff�rentes communaut�s dans le monde
R�sum�: Le d�veloppement d'Internet a permis � la communaut� scientifique de prendre conscience de son droit : celui de mettre en libre acc�s ses propres r�sultats de recherche. En 2002, un groupe de chercheurs et �diteurs a lanc� la Budapest Open Access Initiative (BOAI). Il a formul� le concept du libre acc�s (LA) et les deux strat�gies pour y parvenir : d�poser dans une archive ouverte le double d'un article publi� dans un p�riodique pay� par souscription (� LA Vert �), et/ou publier dans une revue en libre acc�s (� LA Dor� �). Le concept du libre acc�s s'est rapidement �tendu mais il a d'abord �t� presque compl�tement assimil� au seul � LA Dor� �. L'auto-archivage a �t� n�glig� en d�pit du fait que cette voie verte repr�sente la possibilit� de croissance du LA la plus imm�diate et la plus rapide. Les efforts d�ploy�s alors (analyses strat�giques, �tudes, d�veloppement d'outils techniques pour cr�er des archives institutionnelles et mesurer leur impact) ont permis de d�montrer l'importance et les avantages de l'auto-archivage. De ce fait le nombre d'archives a augment�, tout comme l'obligation d'auto-archiver dans les universit�s, les institutions et les fondations de recherche. Dans quelques pays, une politique d'auto-archivage a �t� propos�e au niveau gouvernemental. Cet engagement des hommes politiques commence � inqui�ter certains �diteurs scientifiques, qui s'organisent en lobby anti-LA et r�ussissent dans certains cas � ralentir ou arr�ter la l�gislation. C'est pour cette raison que la communaut� scientifique, moins vuln�rable au lobby des �diteurs - que peuvent l'�tre les politiciens - prend l'initiative d'organiser une politique de LA avec l'obligation d'auto-archivage au niveau de l'universit�.
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